Stella Glow (N3DS) - posté par Dracohelianth le 13 mai 2015 Commentaires (2)
Certes, cela était prévisible au vue des récents événements, toutefois ça ne fait jamais plaisir à apprendre : le studio de développement Imageepoch (et la société affiliée Smile Online Games) qui venait de souffler ses 10 bougies cette année vient de déposer le bilan au Tribunal du district de Tokyo.
Toutefois, toujours aucune nouvelle de son PDG, Ryoei Mikage, dont la disparition a encore de quoi inquiéter. En effet, le dépositaire n'est autre que leur avocat, Tsuyoshi Nakano. Le studio n'a que jusqu'au 4 juin pour rendre compte de ses crédits, tandis qu'une réunion bilan concernant la situation de ses actifs est prévue pour le 30 juillet à 10 heure du matin (heure japonaise).
Pour ceux qui connaîtraient mal Imageepoch, sachez que le studio a travaillé sur une vingtaine de RPG depuis sa création en 2005, dont la série des 7th Dragon, des Fate/Extra et des Luminous Arc (dont le premier volet fut leur tout premier jeu). Ils sont aussi à l'origine de Time and Eternity (Tokitowa en VO), Sands of Destruction, Arc Rise Fantasia (pas sorti en Europe) ou encore Sol Trigger (jamais localisé hors du Japon).
En septembre 2011, leur revenu annuel avait même atteint les 1,7 milliards de Yen. Toutefois, à cause de charges financières trop élevées liées au développement de leurs jeux, ainsi qu'à des ventes inférieures à leurs attentes, ce revenu avait subit une forte réduction jusqu'à 400 millions de Yen en septembre 2013. La situation ne s'était guère améliorée par la suite, puisqu'en novembre 2014, la société avait cessé la majeure partie de ses activités.
Quant à la dette d'Imageepoch, elle s'élève à environ 1,1 milliards de Yen répartis sur 43 créanciers, tandis que Smile Online Games doit 3 millions de Yen à 5 créanciers.
Ironie du sort, le jeu qui devait célébrer les 10 ans du studio, Stella Glow, sortira sur 3DS le 4 juin au Japon, date à laquelle Imageepoch doit rendre compte de ses crédits. Quant à la localisation hors de l'archipel, elle est jusqu'à présent toujours prévue par le biais d'Atlus aux États-Unis. Aucune confirmation n'a cependant été formulée pour ce qui est de l'Europe. |