Enfin ! Après plusieurs années d'attente, Tales of Graces est enfin arrivé chez nous ! Certes la version Wii nous est passée sous le nez, mais nous avons eu droit à un « portage HD amélioré » sur PS3. Si la direction artistique reste plaisante, on sent clairement que le jeu a été pensé pour un support plus pauvre techniquement parlant. Cette légère déception passée, on découvre avec plaisir un RPG classique maîtrisé, très riche en contenus, et toujours plaisant. Si le scénario et les personnages ne convaincront pas tout le monde (comme d'habitude avec un Tales of), le gameplay conviendra à la plupart des joueurs notamment grâce à un système de combat nerveux et jouissif : une véritable réussite. On saluera par ailleurs l'effort fait par Namco Bandai pour nous proposer une version intégralement traduite en français, le tout dans une édition « day one » particulièrement sympathique.

Mon premier Tales of en 3D, il était temps ! Namco Bandai nous offre une version « HD remix » de son opus exclusif à la Wii, et de quelle manière ! Cet éditeur sait nous attirer avec des graphismes rehaussés pour la PS3, un bout de scénario en plus, un jeu entièrement en français et une très jolie édition collector. Malheureusement on sent vite que ce jeu avait été pensé à la base pour une console beaucoup moins puissante, et pour un public bien plus jeune qu'à l'accoutumée. En effet, le jeu bien que plaisant pour les yeux, est largement en deçà des créations sorties en 2012 ; Motoi Sakuraba a réalisé une bande-son correcte mais qui est vraiment trop répétitive, passe-partout et qui ne présente que peu de saveur et d'intérêt surtout lorsqu'on la compare avec d'autres Tales of ou encore ses anciennes créations ; enfin l'histoire est si lente qu'une fois arrivé devant le boss de fin je cherchais encore un évènement qui ferait décoller l'intrigue ! Malgré ces détails qui sauraient irriter plus d'une personnes, ce jeu reste un Tales of pur sang. Le contenu est riche, les quêtes annexes nombreuses (bien qu'il s'agisse la plupart du temps de faire des allers-retours entre les villes après avoir trouvé des objets), le système de combat est nerveux (même si le jeu dispose de bonnes idées mal exploitées), bref, il est évident que nous en avons pour notre argent et que le jeu se laisse jouer en toute sympathie.

Après un premier épisode, il faut bien le dire, raté, on n'attendait pas du tout Compile Heart à ce niveau avec ce Hyperdimension Neptunia mk2. Le jeu joue toujours la carte de la dérision (voire même l'auto-dérision) et nous propose un univers haut en couleurs, mais qui surtout ne se prend jamais au sérieux. Jusqu'ici rien de nouveau me direz-vous, sauf que le gameplay proposé tient la route : en gros le jeu est jouable et même fun. Comme pour tous les jeux de la firme, ceux qui voudront se plonger au maximum dans toutes les subtilités du soft en auront pour leur argent, le jeu disposant d'un replay value assez importante. La très bonne surprise de l'année pour moi !

2012 étant l'année de la fin du monde, ce jeu apocalyptique ne pouvait pas mieux tomber. Certes ce ne fut pas une grosse surprise puisqu'il s'inscrit dans la continuité des précédents opus, tant par son gameplay que par son ambiance. Mais on ne peut que rendre hommage à cette saga qui aura su marquer le paysage des RPGs. Dans un univers mythique, mystique et futuriste très développé, et doté d'une bande son exceptionnelle, les aventures du Commandant Shepard ont su me tenir en haleine des heures durant (un peu trop d'ailleurs). Tantôt stressant, tantôt émouvant, tous les ingrédients d'une tragédie humaine face à l'apocalypse sont réunis ici. Une belle conclusion à ne pas manquer ... en attendant la suite de la saga !

Même si elle remonte au tout début de l'année 2012, cette expérience, courte mais intense avec The Last Story m'aura marqué plus que beaucoup d'autres titres. Il est vrai qu'avec du recul, le soft de Sakaguchi possède de sérieuses faiblesses, mais il a pour lui toute la magie qu'il dégage, ainsi qu'un gameplay pour le moins unique qui le rend indispensable pour tout possesseur de Wii. The Last Story fait en tout cas partie de ces titres - rares - dont on sent qu'ils ont été réalisés avec le plus grand soin. Même si le résultat n'est pas toujours conforme à nos attentes (notamment en ce qui concerne la durée de vie), on ne peut que saluer le travail effectué et tirer notre chapeau.

Dure sélection cette année car bien trop peu de jeux sont sortis par chez nous sur une PSP qui se veut mourante. On retient alors Fate/EXTRA, le Dungeon-RPG basé sur l'univers de la plutôt bonne visual novel Fate/Stay Night. C'est un jeu intéressant, car son principe de combat se base sur le « pierre-papier-ciseaux », ici intégré sous forme de « Attack-Break-Defense ». Le premier brise le second qui brise le dernier et ainsi de suite. Ceci est intrigant lors des premières heures de jeux, lorsque les ennemis sont d'un niveau équivalent à notre servant, et donc lorsqu'une égalité ou une défaite lors du choix des attaques ne nous coûte pas la vie, mais dès lors que l'on passe le troisième servant on ne peut plus se permettre de deviner en tirant à la courte paille quelles vont être les 6 attaques du premier ennemi que l'on rencontre dans le donjon qui n'est pas aléatoire. En effet, une erreur et c'est la mort immédiate, si bien que cela vous oblige à « farmer » de manière inutile, longue et rébarbative les ennemis que vous connaissez par coeur, afin d'avoir une chance au niveau suivant. L'histoire intéressante ne devient alors qu'un prétexte à de fastidieuses heures d'entraînement qui mettront même à rude épreuve les nerfs des joueur de D-RPG les plus aguerris. Dommage car l'idée majeure du soft est intéressante, les relations entre les maîtres et les servants sont intrigantes, mais le jeu aurait pu être tellement meilleur si Imageepoch avait pensé, avant d'exporter Fate/EXTRA, que seuls les robots peuvent rester des heures à réaliser inlassablement la même tâche sans éprouver le moindre plaisir. A essayer donc, mais avec modération.

Même s'il n'est pas sorti en 2012 mais fin 2011 (testé en 2012 du coup !), je ne peux rester sans en parler : Innocent Sin, voilà ce que j'appelle un RPG innovant ! Pas question de se cacher derrière un sim-dating bancal ou du D-RPG vomitif, pas question de s'accrocher à un calendrier pour rythmer l'histoire ni de tout miser sur une ou deux scènes ampoulées à l'excès pour être mémorable. Place à un vrai RPG, fort d'une histoire mature à souhait, de personnages attachants, et des combats qui cachent leur répétition derrière un éventail de possibilités large et pas derrière la hantise de voir une IA prendre une décision absconne. RPG lovecraftien jouant de ses concepts avec brio, Innocent Sin a peut-être l'un des démarrages les plus poussifs que j'ai jamais vécu, mais l'ambivalence constante qu'il véhicule et toutes les leçons qu'il nous prodigue lui valent une place de choix dans mon coeur.

Un T-RPG sorti tout droit de l'univers des Ragnarok, voilà une bonne idée. Même si j'avais été un peu refroidi par l'épisode Odyssey sur Vita, ultra-répétitif et sans grand intérêt, Ragnarok Tactics tire son épingle du jeu essentiellement grâce à son scénario, bien mené et addictif (bien qu'il soit déconnecté de l'univers bien connu du jeu online). Le titre est plus classique dans son gameplay, qui a la bonne idée de respecter les classes et les jobs de la saga. On pourrait bien sûr lui reprocher une durée de vie un peu courte (malgré des combats très très longs, surtout au début), une modélisation des personnages 3D hideuses heureusement rattrapée par de sublimes artworks, un monde étriqué, des musiques trop passe-partout et une IA adverse calamiteuse. Mais en définitive on passe un excellent moment avec ce titre, la bonne surprise de cette fin d'année sur la petite portable de Sony.

Passer après un jeu qui nous avait surpris dans le meilleur sens du terme, c'est toujours dur. En l'occurence, ce Devil Survivor 2 arrive à rivaliser avec son aîné, mais il n'arrive pas à l'égaler ni, à plus forte raison, à le surclasser. Quelques ajouts au gameplay, une nouvelle direction pour l'ambiance, l'univers et les thématiques, et surtout une OST de très bonne facture (merci Kenji Ito), mais voilà ... Le jeu ne transcende pas, il ne sort pas des sentiers battus. Vivement un Devil Survivor 3, car ce spin-off s'annonce comme l'un des meilleurs avenirs des SMT à l'heure actuelle.

Cette suite sans prétentions aux opus Noir/Blanc s'appuie sur les bases solides construites par ses prédécesseurs en les peaufinant. Le résultat est sans appel : le jeu est maîtrisé, riche, long et diablement prenant pour peu que vous accrochiez au principe de gestion des créatures. Un bon cru. On attend un passage à la 3D maintenant pour voir si la série est capable « une fois de plus de s'envoler vers d'autres cieux » !

En Février dernier étaient annoncées à la surprise générale les suites respectives de Pokémon version Noire et version Blanche, pour débarquer en France mi-Octobre. Game Freak réussit un tour de force avec ce nouveau jeu décliné en deux versions qui, bien que se déroulant dans la même région, à savoir Unys, parvient à nous surprendre et à susciter notre intérêt d'un bout à l'autre grâce notamment à un certain nombre de nouveautés. Il a le mérite de posséder un scénario légèrement plus présent, dans la continuité de ce qu'avaient initié les versions du premier volet. Les graphismes 3D sont eux toujours aussi travaillés, si ce n'est davantage et le dynamisme est plus que jamais de mise. Ainsi, on retrouve des lieux connus mais qui ont parfois changé en deux ans, et on en découvre de nouveaux pour notre plus grand plaisir. Seul petit regret, il n'y a pas de nouveaux pokémon, si ce n'est une poignée de légendaires. A tous les fans de la franchise des monstres de poche, Pokémon version Noire 2/Blanche 2 est fait pour vous. Quant à ceux qui aimeraient découvrir cet univers en commençant par celui-ci, sachez que le jeu est totalement appréciable sans avoir joué au précédent volet. Avec ces titres, la petite DS tire sa révérence d'une très belle manière !

Je ne m'étendrai pas pour cet avis : ma review est là pour ça ! Gardez tout simplement à l'esprit que Kingdom Hearts 3D est un excellent jeu et tout simplement le seul véritable RPG digne de ce nom à être sorti en version physique sur la machine de Nintendo cette année. À ne pas rater donc si vous possédez cette plateforme !

Namco Bandai
Merci Namco Bandai ! Cette année, vous êtes l'éditeur/développeur qui m'avez le plus fait rêver avec la localisation de Tales of Graces, l'annonce de Tales of Xillia, de Ni no Kuni sur PS3 (et de son grimoire via une édition collector) et la localisation de RPG de qualité (The Witcher 2 sur 360, les diverses éditions de Dark Souls). Vous nous avez proposé des éditions limitées ou des bonus dignes de ce nom, avez organisé fréquemment des concours via vos réseaux sociaux pour nous faire plaisir (et vous faire de la publicité !). Bref, tout le monde y a trouvé son compte, moi le premier ! On compte donc sur vous pour l'année prochaine (et on voudrait Tales of Xillia 2 et les remakes Vita des Tales of s'il vous plaît !). Merci !

Square Enix
Entre des comptes à rebours faussement prometteurs pour des annonces douteuses (« RPG » sur navigateurs, portages iOS...), une communication (ou absence de communication) pour le moins étrange autour des projets les plus attendus des fans (Versus XIII), ou un manque marqué de prises de risque (Type-0 ?), le fan a de quoi y perdre son latin ! Et pourtant, il y croit toujours le bougre ! Allez on va faire comme lui en souhaitant qu'on bénéficie au moins d'une petite localisation de Bravely Default ! Ne soyons pas tout à fait de mauvaise foi tout de même : la firme nous a proposé quelques jeux intéressants cette année comme Final Fantasy XIII-2 (qui a tenté de réconcilier les fans avec la licence avec plus ou moins de succès) et Kingdom Hearts 3D, un très bon soft. Une petite pensée pour Theathrythm Final Fantasy aussi qui n'est peut-être pas un RPG, mais un bon divertissement assurément. Messieurs de Square Enix n'oubliez pas vos fans en 2013, nous n'attendons qu'une chose : pouvoir rêver avec des RPG (ambitieux) de qualité.

Persona 4 Golden
Même en étant déjà conquis par le jeu original sur PS2, ce remake ne se contente pas d'élargir l'écran, mais propose une réelle nouvelle expérience, avec de nouveaux personas (oui, je masculanise ce terme), de nouvelles arcanes à découvrir et à faire évoluer, mais également tout un tas de petits ajouts ou rectifications qui rendent l'expérience addictive comme jamais ; toujours signe d'un très bon soft. Car, oui, ce serait une erreur de considérer Persona 4 Golden comme une banale simulation de vie sociale étudiante ou un quelconque D-RPG qui ne voudrait pas dire son nom. Derrière cette apparence peut-être trompeuse se cache surtout une histoire qui tient en haleine le joueur et s'emboîte parfaitement avec les éléments de gameplay pour former un titre extrêmement bien ficelé et homogène. S'il est vrai que ce jeu s'adresse plus à des joueurs occasionnels qu'à des puristes, cela ne remet pas en cause les qualités intrinsèques de ce Persona 4 Golden.

Tales of
Vous aimez le chocolat ? Moi aussi. Et le bon. Mais mangez-en trop et la simple évocation d'une tablette vous mettra le coeur au bord des lèvres. C'est un peu ce qui m'arrive avec la série des Tales of. Non pas que les jeux soient mauvais. Ô non, rien à redire. Mais à force de nous servir toujours la même sauce, les mêmes personnages un peu simplets, des histoires copier-coller et un gameplay toujours à peu près le même, l'ingestion me guettait. Le plus terrible est l'impression que ça donne : une saga qui n'avance pas, n'évolue pas, et ne prend plus de risque (quitte à se planter). L'indigestion est maintenant là.

Tales of Symphonia
Ne disposant pas des plateformes actuellement en vogue (et la DS étant une console en fin de vie n'ayant proposé que peu de RPG cette année), j'ai pu profiter de titres sortis sur leurs aînées. Celui qui m'a le plus marqué est sans conteste Tales of Symphonia. Faisant partie des RPG majeurs de la GameCube, il m'a particulièrement plu de par ses nombreuses qualités. Ce titre propose en effet un scénario accrocheur d'excellente qualité, un gameplay dynamique et très bien conçu, des graphismes assez charmants (mention spéciale pour les cinématiques en animé), le tout relevé par des musiques sublimes. Même si le soft n'est pas exempt de défauts (map qui manque de soin, inventaire à espace limité, personnages un peu « fleur bleue »), il sait plaire au joueur, qu'il soit novice ou confirmé. De plus, sa durée de vie plutôt honorable (une cinquantaine d'heures en ligne droite) est fortement rehaussée par la quantité impressionnante de contenus annexes proposés. Comme quoi, les jeux rétro ont encore de quoi nous émerveiller !

Dragon's Dogma
S'il y a bien un jeu auquel je ne m'attendais pas, ce fut celui-ci. Les univers d'héroïque-fantaisie ont déjà tellement été vus et revus dans les RPGs que l'on peut difficilement s'attendre à du renouveau. Sans être une vraie révolution, Dragon's Dogma possède toutefois ce petit plus, cette petite particularité qui lui donne une identité unique : les Pions. Cette approche unique des interactions entre joueurs m'a beaucoup plu. Quoi de plus gratifiant que de voir son petit avatar parcourir le monde d'autres joueurs avec ce qu'on lui a appris ? J'ai juste regretté qu'on ne puisse pas mieux personnaliser le Pion dans ses actions (le système de dialogue pour modifier sa personnalité est assez vague, et peu convainquant). Au-delà de cette particularité, j'ai beaucoup aimé le gameplay général du jeu, simple mais agréable, ainsi que l'ambiance (parfois très) sombre du soft. J'espère que cette licence nous donnera prochainement de nouveaux petits bijoux de ce type !

Sword of Mana
Comme je n'ai pas joué à beaucoup de RPG sortis en 2012, j'ai profité de l'année pour reporter mon attention sur des titres plus anciens. Parmi les RPG qui m'ont marqué, je citerai notamment Summon Night : Swordcraft Story, Baroque, Suikoden ou Tales of Destiny, mais s'il faut n'en choisir qu'un, alors ce sera celui-ci. Ce « petit » jeu parfois mal-aimé m'aura fait vibrer par son univers enchanteur, son OST très émouvante, mais aussi par son scénario moins simple qu'il n'y paraît, ponctué de scènes bien poignantes. Je n'oublie pas non plus son gameplay, le plus riche que j'ai connu sur GBA depuis Circle of the Moon. Je regrette malgré tout un challenge globalement pas très élevé quand on maîtrise un peu les personnages et leurs spécificités. La qualité fondamentale que je lui retiens, c'est son équilibre. Sa durée de vie est assez juste pour passionner sans lasser, et elle se prolongera pour qui veut en apprendre plus ou changer de gameplay, ses multiples armes et sorts permettent de varier l'expérience de jeu sans se perdre dans des gadgets dont on ne se sert jamais, la fin émeut comme il se doit sans être trop fermée... Non, vraiment, tout ce que j'attends d'un jeu vidéo complet et passionnant se retrouve dans Sword of Mana, et c'est pourquoi je le cite en coup de coeur.

Radiant Historia
Voilà un jeu qui a beaucoup fait parler de lui en 2011, et voilà que je le place du mauvais côté de la balance... Peut-être parce qu'on me l'avait trop vendu comme une révolution du RPG, or je ne l'ai pas trouvé à la hauteur de mes attentes. Classique qu'il n'en peut plus dans la forme comme dans le fond, il est certes plaisant à jouer, et je n'ai pas senti passer les quelques cinquante heures que je lui ai consacré, mais ce n'est pas le genre de titres dont je me souviendrai toute ma vie. Pas assez enrichissant, pas de personnages mémorables, ni d'univers innovants... C'est d'autant plus dommage que je ne compte plus les avis dythirambiques à son sujet de part et d'autre de la toile. Si je garde un souvenir amer de ce titre, c'est surtout parce que je m'attendais à beaucoup, beaucoup mieux que ça. Je serais bien généreux en le qualifiant de « petit RPG sans prétention ». Toutefois, j'espère vraiment qu'Index Corporation saura concevoir un Radiant Historia 2 mieux pensé, plus original et mieux raconté, car le jeu présente quand même un vaste potentiel sur lequel il ferait bon miser.

Final Fantasy XIII-2 / Namco Bandai
Pour le dernier il suffit de consulter l'avis de Chris, qui résume parfaitement ce que je ressens : merci Namco Bandai, et continuez dans cette voie s'il vous plaît ! Concernant Final Fantasy XIII-2, c'est avec intérêt que j'ai attaqué le jeu. N'ayant pas joué à un RPG classique depuis ... eh bien le premier, j'étais resté sur ma faim. Final Fantasy XIII était un bon jeu, mais il manquait de quelques choses par-ci et par-là. Square Enix a écouté les demandes des fans mais aussi les critiques, si bien qu'il en est sorti un très bon jeu. Alors on épargnera une histoire qui a tendance à être tirée par les cheveux et à se prendre les pieds dans le tapis, ainsi que la campagne horrifique de DLC dont la honteuse fin en kit, pour tout de même se laisser embarquer dans l'épopée de Serah et de Noel qui veulent sauver le cours du temps. J'ai retrouvé dans ce jeu quelques éléments qui font un bon RPG : un système de combat efficace (malgré cette touche « Auto »), de nombreuses quêtes annexes, intéressantes de surcroît, un coin de détente (même s'il est limité et contraignant), une bonne durée de vie, une musique envoûtante (même si elle a fait débat, avouez que le tout colle plutôt pas mal à l'ensemble, avec une mention spéciale à un des thèmes de fin et à celui chanté par KOKIA), une histoire qui pousse à réfléchir tout de même, des personnages plus ou moins charismatiques, mais surtout : un Mog (qui laisse un « Kupo-po » dans la tête). Bref, j'ai aimé jouer à Final Fantasy XIII-2, et c'est avec intérêt que j'attendrai Lightning Returns en 2013.

Vanillaware
La fin de l'année 2011 annonçait une bonne année 2012, avec l'annonce de la traduction du très très bon Grand Knights History par Xseed, qui avait auparavant ramené de très bons jeux comme Ys Seven sur le territoire Nord-Américain. Le jeu avait alors quelque peu disparu de la surface du globe, puis en mai dernier l'équipe de Xseed s'est vu contrainte d'annoncer l'annulation de la parution du jeu au pays de l'Oncle Sam, faute de moyens. Malheur, d'autant plus qu'elle a annoncé par la suite que la traduction était terminée, et qu'il ne leur restait plus qu'à finaliser le jeu ! Les fans, dont je fais partie, ont été grandement déçus par le manque de support financier de Vanillaware pour ce projet. Qui sait, Atlus ou un autre éditeur nous ressortira peut-être ce magnifique jeu de son chapeau magique un de ces jours ? Il serait fort dommage de s'en priver.