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Cette année aura été riche en jeux, à tel point qu'il m'aura été impossible de jouer à quelques jeux « rétros » pourtant sur ma liste depuis longtemps (enfin impossible pas vraiment) ! L'année a commencé fort avec des titres incroyables et n'aura pas faibli jusqu'à sa toute fin (avec Xenoblade Chronicles 2). Entre le mastodonte The Legend of Zelda : Breath of the Wild qui réinvente la saga sans jamais trahir ses racines créatrices et avec une maestria incroyable qui marquera le genre de l'open-world pendant très longtemps ; NieR Automata qui sacralise la série et propulse l'univers de Yoko Taro au sommet via un game-design fantastiquement intelligent et cohérent ; Tales of Berseria qui revient donner un second souffle bienvenu à la saga ; Persona 5 qui symbolise à lui seul l'aboutissement d'une série; ou encore Nioh dont la proposition séduisante d'une vision alternative de la saga des Soulsborne s'est mutée en succès retentissant malgré un scénario pas folichon ; il y aura eu beaucoup à faire. Ajoutez à cela un été placé sous les signes du zodiaque par le remaster (un peu paresseux) de Final Fantasy XII et vous obtenez une année d'une qualité indéniable en ce qui concerne le RPG, avec un fort potentiel chronophage. Une année un peu jalouse ne laissant que peu de place à des jeux d'autre type et pourtant il y en a eu plein. Petit bémol cependant concernant Horizon : Zero Dawn qui, s’il n'est pas mauvais, n'est juste pas à la hauteur de ce que j'attendais de lui. Le jeu se contentant d'appliquer les codes de « L'open-world » avec une diligence certes louable, mais un peu trop académique. Un jeu pas dénué de charme, mais finalement trop sage dans son exécution comme dans sa narration. Sorti peu ou prou à la même période et malgré le fait que ses ventes lui assurent un avenir radieux, Horizon : Zero Dawn souffre à mon sens de la comparaison avec The Legend of Zelda : Breath of the Wild. En ce qui concerne 2018, mon regard est d'ores et déjà tourné vers Kingdom Hearts III, qui j'ose espérer, se montrera digne de toute mes attentes (mais ce n'est pas pour mettre la pression du tout). Je regarderai aussi avec intérêt l'évolution plaisante de Final Fantasy XV (qui s’est métamorphosé)durant cette année tout en continuant secrètement à espérer des nouvelles concrètes de Final Fantasy VII Remake (un fan peut rêver non ?). Il y aura aussi un détour en direction de Radiant Historia : perfect chronology. Enfin, je profiterai très probablement de 2018 pour me lancer dans la saga Ni No Kuni, il n’est jamais trop tard. Coups de cœur : Nintendo et la switch qui réalise un départ plus que séduisant, notamment au niveau des rpg et de ses promesses. Le traitement réservé à FFXV qui témoigne quand même d'un souci du respect de l'œuvre. Le semi open-world, un concept entre deux chemins qui mérite d'être creusé. Coup de gueule : Pas de coup de gueule concernant un jeu en particulier, mais plutôt un concept : l'Open-world. Une nouvelle norme qui, dans son état actuel est le plus (sur)représenté, n'est pas maîtrisée et qui use jusqu'à la corde de mécaniques dirigistes et rébarbatives pour occuper artificiellement le joueur. Un aveu de paresse. |