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Alors que The Elder Scrolls V : Skyrim est ressorti par deux fois l’an passé, sur Playstation 4 (Skyrim VR) ainsi que sur Switch, ce mois-ci, nous avons décidé de vous parler… d’Oblivion, en fait. Cet article nous permet également de vous présenter Jeremy Soule, qui est le compositeur attitré de la série des TES depuis The Elder Scrolls III : Morrowind (à l’exception de TES : Online). N’hésitez pas à partager vos réactions sur le forum ainsi que sur les réseaux sociaux.
Jeremy Soule est né le 19 décembre 1975 à Keokuk dans l’Iowa. Il commence à s’intéresser à la musique ainsi qu’aux orchestres symphoniques dès l’âge de cinq ans. Encore tout jeune, il commence à apprendre le piano, et, après que ses professeurs ainsi que son père aient réalisé son talent, il prend des cours privés avec des professeurs de la Western Illinois University quand il est encore en sixième année (équivalent du collège en France). Il prétend avoir obtenu l’équivalent d’une maîtrise en composition avant même d’avoir fini le lycée. Plus tard, il sera divisé entre le fait de devenir compositeur ou pianiste de concert. Il décide finalement de devenir compositeur et réalise qu’il serait difficile de faire les deux. En 1994, Jeremy Soule loue du matériel de production à une compagnie de West Hollywood et produit deux maquettes (musique) qu’il envoie à SquareSoft et LucasArts. Jeremy pense que LucasArts n’a jamais écouté ses maquettes, mais de l’autre côté, Square ayant fortement apprécié, il commence à travailler pour eux, à Seattle, deux semaines plus tard. Son premier projet professionnel est la composition des musiques de Secret of Evermore. Cependant, à cause des limitations de la Super Nintendo, Jeremy décide de faire une bande-son minimaliste et discrète tout en ajoutant des sons ambiants, comme le bruit des vagues par exemple. L’intégralité de l’OST de Secret of Evermore a été réalisée par Jeremy avec l’aide de son frère, Julian Soule. Après la sortie du jeu, Square ferme son bureau de Seattle pour s’installer à Los Angeles. Jeremy décide alors de les quitter et part rejoindre Ron Gilbert, qui vient de quitter LucasArts pour fonder sa propre compagnie, Humongous Entertainment. Pendant les trois années suivantes, Jeremy compose plusieurs bandes-son pour des jeux pour enfants, tels que Putt-Putt, Pajama San, Freddi Fish et Spy Fox. Toujours à Humongous, Jeremy collabore avec Chris Taylor pour composer les musiques de Total Annihilation sur PC. En 1997, près de 35 jeux de stratégie en temps réel ont vu le jour, et la plupart d’entre eux utilisent de la musique techno. Pour se démarquer, Jeremy propose à Chris Taylor de composer des musiques orchestrales, en lui précisant que si son travail ne lui plaisait pas, il pouvait le priver de salaire pendant un an. À cette occasion, c’est la première fois que Jeremy travaille avec un orchestre symphonique. Au final, la bande-son de Total Annihilation lui vaudra le prix “Best Music” de la part de GameSpot. Jeremy continue ensuite à travailler à Humongus pendant encore deux années, en composant les musiques des deux extensions de Total Annihilation ainsi que pour d’autres jeux pour enfants. En 2000, Jeremy et son frère Julian forment Soule Media, une compagnie de production de musique indépendante et renommée plus tard en Artistry Entertainment. Julian travaille comme compositeur et ingénieur du son, en assistant Jeremy sur des projets où il n’est parfois même pas crédité. Le premier gros projet sur lequel Jeremy travaille après avoir ouvert sa compagnie est Icewind Dale, le RPG de Black Isle Studios, lui faisant ainsi gagner deux récompenses de la part d’IGN et GameSpot. Entre 2001 et 2005, Jeremy va également composer les musiques de cinq jeux Harry Potter. Le premier titre de la saga, Harry Potter à l’école des sorciers, sera nominé pour un award de l’Academy of Interactive Arts & Sciences (AIAS). Le second épisode de la série, Harry Potter et la chambre des secrets sera également nominé et le troisième jeu, Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, remportera même un prix de la part de la British Academy of Film & Television Arts (BAFTA). Toujours en 2001, Jeremy compose la bande-son de Baldur’s Gate : Dark Alliance (également nominé par GameSpot). En 2002, il écrit les bandes-son des trois RPG les plus vendus de l’année, à savoir, Dungeon Siege, Neverwinter Nights et surtout The Elder Scrolls III : Morrowind. Malheureusement, en ce qui concerne l’OST de Morrowind, bien que très appréciée, c’est sa courte durée (environ 40 minutes) qui pose problème, alors que le titre peut se jouer sur une bonne centaine d’heures. En février 2003, il sera quand même nominé par l’AIAS, mais devra s’incliner face à Medal of Honor : Frontline. Toujours en 2003, Jeremy compose la bande-son de Star Wars : Knights of the Old Republic et produit de nombreux thèmes originaux pour accompagner ceux de John Williams. Dans les années suivantes, Artistry Entertainment continue de croître et les frères Soule ont alors l’opportunité de travailler sur plusieurs gros projets comme Warhammer 40 000, Company of Heroes et bien évidemment The Elder Scrolls IV : Oblivion. Contrairement à Morrowind, Oblivion recevra plusieurs nominations et remportera également plusieurs prix. Jeremy déclare d’ailleurs qu’il aime travailler sur la série des Elder Scrolls, et que Oblivion est également un projet personnel pour lui, car après avoir survécu à un terrible accident de voiture à la même période, il voulait par conséquent “commenter la condition humaine et la beauté de la vie”. Depuis 2005, Jeremy travaille également en étroite collaboration avec ArenaNet sur la série Guild Wars. Il s’est impliqué sur le projet après avoir observé des concepts-arts ainsi que des images sur leur site. Il avait alors déclaré que Guild Wars était l’un des plus beaux jeux qu’il n’avait jamais vu. Par chance, Jeff Strain, qui est l’un des trois fondateurs de ArenaNet et un grand fan des musiques des Soule, il l'engagea donc directement. Jeremy compose les musiques de Guild Wars et de ses extensions ainsi que celles de Guild Wars 2. En revanche, les musiques des extensions de Guild Wars 2, à savoir, Heart of Thorns, et plus récemment Path of Fire, ont été réalisés par d’autres compositeurs. Toujours en 2005, Jeremy et Julian lancent DirectSong, un site sans DRM qui permettait à l’origine d’acheter de la musique classique de compositeurs comme Mozart ou encore Beethoven. Le site étant plutôt vide aujourd’hui, il est quand même encore possible d’acheter des productions de Jeremy Soule, comme les albums des Elder Scrolls ou encore Guild Wars. En 2007, Jeremy compose des musiques pour un autre jeu de stratégie en temps réel de Chris Taylor, Supreme Commander. En novembre 2011 sort le très populaire The Elder Scrolls V : Skyrim qui a reçu nombre de nominations et de prix. Jeremy compose ensuite également les musiques des deux extensions de Skyrim, Dawnguard et Dragonborn, toutes deux sorties en 2012. En mars 2013, Jeremy lance un projet Kickstarter pour financer un album de musique classique se nommant The Northerner : Soule Symphony No.1. La campagne a été un grand succès puisqu'il a recueilli pas moins de 121,227 $ sur les 10,000 $ demandés. Le projet comporte également des chants en vieux norrois. Malheureusement, le projet, retardé à plusieurs reprises, est finalement programmé pour 2017. Un album est finalement sorti le 20 décembre 2017 sous le nom The Northerner Diaries, pour tous les backers du projet Kickstarter. Cet album n’est pas commercialisé, mais il est possible de le trouver sur internet et notamment YouTube. Il semblerait qu’il ne s’agisse pas là de l’album au complet, mais seulement de maquettes et qu’il continue de travailler sur le projet pour réaliser sa première symphonie. En 2014, Jeremy signe un contrat avec Sony Online Entertainment pour composer les musiques de Everquest Next et Landmark. Malheureusement, cela marque également la fin de sa collaboration avec la série Guild Wars, ce qui explique pourquoi il n’a composé aucune musique des deux extensions du second opus. Et encore une fois pour son plus grand désarroi, Everquest Next a été annulé en mars 2016, tandis que Landmark, sorti cette même année, a mis moins d’un an avant de fermer ses portes en février 2017. On peut d’ailleurs ajouter qu’il a participé à la composition de Dead Rising 2, World of Warcraft : Mists of Pandaria et a également composé une musique pour Metal Gear Solid : Peace Walker ainsi que pour quelques films et autres programmes TV. Les plus grandes influences musicales revendiquées par Jeremy Soule sont Claude Debussy, les grands opéras de Wagner, les compositions de Mozart, son compositeur préféré restant John Williams. Chose amusante, certains critiques, ayant remarqué des similitudes dans leur travail, ont surnommé Jeremy “le John Williams des musiques de jeux vidéo”. Il y aurait encore tant de choses à dire sur Jeremy Soule, mais l’essentiel est là : un très grand compositeur que chacun a probablement déjà entendu avec l'une de ses œuvres. On ne peut qu’à présent espérer le retrouver dans un futur The Elder Scrolls VI...
La bande-son de ce quatrième The Elder Scrolls, un titre qui possède pourtant une durée de vie immense, pourra paraître assez modeste (dans sa durée, environ une heure), mais ce serait se tromper sur sa richesse et sa variété. Entièrement composée pour un orchestre symphonique, où les instruments à cordes occupent une large place, il faut souligner la maîtrise que cela représente de la part du compositeur. Par ailleurs, il ne faut d’ailleurs pas s’arrêter sur la première piste, Reign of the Septims, assez volontaire et épique, en pensant qu’elle représente l’OST dans son entier. Non, et d’ailleurs, la fin de la piste le montre bien, avec ces longues notes tenues. Les musiques de Oblivion, en plus de créer des ambiances bien distinctes, forment également un tout particulièrement homogène, grâce au style de Jeremy Soule. On trouve d’ailleurs des procédés de compositions tout à fait classiques, ne serait-ce que par les motifs musicaux qui sont utilisés dans plusieurs pistes. Par exemple, on trouve dans Through the Valleys un petit motif qu’on entendra notamment dans Glory of Cyrodiil. Il n’y a rien de flagrant ou de démonstratif là-dedans, mais, sur la longueur du jeu, cela s’insinue forcément dans la pensée du joueur. Si la plupart des compositions sont calmes et reposantes, sans jamais être ennuyeuses, il n’y a pas que ça dans cette bande-son. Death Knell, par exemple, paraîtra nettement plus volontaire que Harvest Dawn, où on remarque la manière dont Jeremy Soule varie son orchestration sans jamais alourdir le son. Une autre particularité de l’OST, c’est qu’il n’y a pas vraiment de mélodie, comme celles qu’on pourrait fredonner. À ce titre on se retrouve avec des musiques parfois très étranges, comme Wind from the Depths ou Ancient Sorrow, uniquement basée sur des accords ou bien d’autres comme King and Country, où des fragments musicaux apparaissent, donnant plus une ambiance sereine et majestueuse à la composition que formant une véritable mélodie. L’OST évite ainsi de tomber dans une sorte d’ambiance monochrome où toutes les pistes se ressembleraient, et change souvent d’atmosphères, parfois à l’intérieur d’une même musique. On passe ainsi de musiques dynamiques comme Fall of the Hammer, à une autre plus apaisée, Wings of Kynareth, avec toujours ce petit soupçon d’inquiétude, souvent donné par la harpe, qui attire l’oreille, même inconsciemment. Certaines pistes sont néanmoins un peu moins marquantes, mais restent malgré tout très originales et bien réalisées : Alls Well est par exemple une piste un peu différente des autres, dans la mesure où il s’agit d’une sorte de dialogue entre la harpe et la flûte. On retrouve d’ailleurs souvent la harpe comme instrument principal (en particulier dans l’excellente piste Minstrel's Lament), car étant un instrument à cordes pincées, elle contraste parfaitement avec les violons. Quant à Tension, il s’agit d’une piste très étrange et angoissée, aux accords dissonants. Le contraste n’en est que plus important avec la grandiose musique March of the Marauders. Avec des compositions comme Watchman's Ease, il faut souligner leur relative simplicité d’écriture (en apparence tout du moins), et le tour de force que cela implique, car, on ne sait pas trop pourquoi, les musiques fonctionnent à merveille, avec pourtant des harmonies toutes simples. C’est le cas de Glory of Cyrodiil, une des pistes les plus magiques de la bande-son. On a ici une belle mélodie facilement reconnaissable, mais traitée avec beaucoup de légèreté et qui confère une sorte de sérénité à la pièce. Une autre piste particulièrement réussie est Auriel's Ascension, avec son introduction triste et presque sourde, que viennent subitement éclairer quelques notes de piano, qui seront reprises, après un long développement par l’orchestre. L’instrumentation choisie par Jeremy Soule est d’ailleurs toujours très précise et adéquate, comme dans Sunrise of Flutes, qui fait bien sûr la part belle à cet instrument. Comme nous l’avons déjà souligné, les musiques plus rythmées ne manquent pas non plus, et apportent à la fois du dynamisme et de la variété, tout en gardant toujours une certaine retenue. On l’entend très clairement dans Bloody Blades ou encore dans Bloodlust, qui reprend d’ailleurs le thème principal du jeu, comme une sorte de boucle. Pour Daedra in Flight, il faut noter qu’il s’agit d’une des seules pistes de l’OST assez dissonantes. Churl's Revenge fait partie de ces pistes un peu épiques, où l’on peut entendre d’ailleurs quelques trompettes, ce qui n’est pas si courant dans cette OST. Elle se termine ensuite sur l’énigmatique Peace of Akatosh. Globalement, l’OST de The Elder Scrolls IV : Oblivion forme une entité parfaitement homogène et maîtrisée, qui plus est en parfait accord avec le jeu. Au-delà des ambiances et des atmosphères magiques créées par la plupart des pistes, chaque musique se démarque des autres. Tour à tour angoissantes, sereines, mystiques ou épiques, toutes les pistes de la bande-son sont intéressantes et surtout accompagnent le joueur dans son voyage à travers Cyrodiil.
Jeremy Soule est l’un de mes compositeurs préférés avec Yuzo Koshiro. C’est notamment grâce à Skyrim et Guild Wars 2 que je me suis davantage intéressé à ses compositions. C’est toujours grâce à Skyrim que je me suis pris d’affection pour la série des Elder Scrolls, alors que par le passé, elle ne m’attirait pas plus que ça. J’ai donc beaucoup joué à Oblivion, certes largement moins qu’à Skyrim, et je ne me suis pas encore pris le temps de faire une longue partie sur Morrowind, ce que j’espère quand même pouvoir faire un jour ! En revanche, j’ai écouté la bande-son de Morrowind qui est une merveille, et j’ai beau avoir écouté celle de Skyrim pendant des centaines d’heures à force d’y jouer, celle d’Oblivion reste sans aucun doute ma préférée. Je fais quand même une exception pour Call of Magic, le thème de Morrowind et accessoirement le thème de la série depuis TES III, que je préfère à Reign of the Septims d’Oblivion. Cela dit, il y a quelques thèmes que je n'affectionne pas particulièrement comme Wind From The Depths, Tension ou encore Deep Waters, mais qui sont des musiques d’ambiances parfaitement adaptés à l’exploration de donjons ou autres grottes, à vous faire froid dans le dos. Malgré tout, toute l’OST est fabuleuse, et Wings of Kynareth mais surtout Glory of Cyrodiil sont sans conteste mes deux pistes préférées, à tel point qu’elles peuvent me faire décrocher une larme tant je trouve ces musiques magnifiques. Je pourrais également citer Dusk at the Market, Sunrise of Flutes, Harvest Dawn ou encore Watchman’s Ease que l’on peut entendre dans les différentes villes du jeu, et qui sont bien évidemment un pur régal pour les oreilles. En se baladant en Cyrodiil, l’on pourra également entendre des musiques comme Through the Valleys, King and Country, Minstrel’s Lament ou encore Auriel’s Ascension. Les thèmes des combats comme Death Knell, Fall of the Hammer, March of the Marauders et surtout Bloody Blades,sont particulièrement épiques et mettent directement dans l’ambiance. Pour finir, je vais citer également Peace of Akatosh, la dernière piste de la bande-son qui me fait ressentir une certaine tristesse mais qui est vraiment très belle en même temps. Honnêtement, même si vous n’êtes pas intéressé par ce jeu, prenez-vous le temps d’écouter sa bande-son si ce n’est pas déjà fait, elle vaut clairement le coup. Cela vous permettra peut-être d’ailleurs d’écouter d’autres compositions de Jeremy Soule qui, pour moi, est un génie.
Bien que l'OST soit courte, elle est riche en musiques et très diversifiée. J'aime beaucoup cette saga, et les OST sont souvent splendides. Ma préférence pour l'épique est tout de suite comblée avec la splendide première piste, Reign of the Septims, mais aussi avec l'extraordinaire March of the Maraudeurs, qui reste une de mes musiques préférées de cet album. Mais il y a aussi des musiques magiques et envoûtantes, comme Harvest Dawn et l'incroyable Glory of Cyrodiil. Différentes atmosphères sont bien soulignées : Le calme et la tranquillité avec la paisible Wings of Kynareth, l'intensité des combats avec Bloody Blades, l'épique avec entre autre Churl's Revenge, l'angoisse et l'inquiétude avec Tension et Wind from the Depths. Je n'en cite que quelques-unes mais tout l'album est fabuleux, qui propose toutes sortes de musiques bien différentes, certaines étant des chefs d'œuvres pour moi, et elle transporte totalement le joueur dans une grande aventure dans Oblivion.
La saga des The Elder Scrolls ne m'a jamais donné envie de m'y plonger. Pour l'univers, mais plus particulièrement surtout pour le gameplay. Cela dit, je ne m'étais du coup pas non plus penchée sur la musique. C'est maintenant chose faite avec cette OST d'Oblivion, qui m'a pour le moins surprise. J'en avais entendu du bien (par une certaine personne, suivez mon regard) et je ne peux qu'approuver ses critiques. Bien que courte, la bande-son n'en est pas moins intense. Dès la première piste, Reign of the Septims, on embarque dans un voyage qui s'annonce épique. Aux allures de grands films hollywoodiens, chaque musique possède une orchestration très variée, les sons graves (percussions, violoncelle) nous touchent au plus profond tandis que les aigus (violon, bois, harpe, piano) jouent des mélodies variées et reconnaissables. Wings of Kynareth a retenu mon attention, paisible, mélodieuse, elle dégage tout de même une certaine mélancolie. Dans le même genre, je citerai également Watchman's Ease. On trouve bien évidemment des pistes moins belles à l'écoute, probablement adaptées à un contexte de donjon : Winds from the Depths, Tension, Depp Waters. Les musique de combat ne sont pas en reste avec la vigoureuse Bloody Blades, ou encore Bloodlust. Quoiqu'il en soit, cette OST est d'une qualité indéniable. Même si cela ne me fera pas jouer au jeu duquel elle est tirée, je pourrais bien m'intéresser d'avantage à ce que nous propose la saga en termes de bande-son !
Je ne me suis jamais véritablement intéressé à la Saga de The Elder Scrolls non plus, bien que je pense la faire un jour afin de ne pas rester dans la grande inconnue. C’est pourquoi l’écoute de la bande originale du IV est selon moi un excellent moyen de découvrir une saga fortement appréciée des amateurs de RPG et ce depuis de nombreuses années. L’ensemble de l’OST, entièrement enregistrée par un orchestre symphonique, s’écoute sans discontinuer et nous transporte facilement dans l’univers du jeu, même si l’on n’en connaît rien. La grande force de la composition de Jeremy Soule se trouve dans la continuité de son style tout au long de l’album, qui ne voit aucune coupure véritable dans le texte. Le tout pourrait aussi bien être transposé en une seule pièce symphonique au lieu d’être entrecoupé et cela ne gênerait en rien l’écoute. Si toutefois l’ensemble s’écoute merveilleusement bien (Glory of Cyrodiil, Sunrise of Flute et Alls Well sont à mes yeux de superbes compositions orchestrales), le tout manque parfois d’un peu de surprise, de folie, si bien qu’on peine à discerner un thème qui nous marque autant que les autres. Je pense que c’est d’ailleurs aussi pour cela que le thème de Skyrim dénote totalement du reste de l’OST d’Oblivion. Enfin, le style de Jeremy Soule pourrait très bien se retrouver dans certains films fantastiques hollywoodiens tels que le Seigneur des Anneaux et certains ne verraient pas la différence ! Quoiqu’il en soit, c’est une écoute très agréable que je recommande.
Vous pouvez écouter l'album gratuitement sur Spotify. Rédigé par Deathyuya, Delldongo, Tennee, Wolfangele et Xeno le 4 février 2018
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