Bravely Default : la démo européenne | |||||||||||||||
Un des RPG les plus attendus en cette fin d’année est sans conteste Bravely Default. Prévu pour le 6 décembre prochain sous nos latitudes, une version de démonstration est disponible depuis quelques jours sur l’eShop de la 3DS. L’occasion rêvée de s’y essayer tranquillement et avoir un premier aperçu de ce titre.
Signalons en premier lieu que cette démo, limitée à 30 utilisations, est en anglais, mais que le jeu final sera bien évidemment traduite dans notre langue. C’est une démo quelque peu atypique, dans le sens où elle ne propose pas un petit bout du jeu, mais bel et bien un contenu spécialement conçu pour elle. Par ailleurs, finir la démo et remplir certains objectifs permettra de glaner des bonus pour la version finale du jeu.
La démo se compose de deux parties bien distinctes : d’une part la construction du village de Norende, et d’autre part le jeu proprement dit, avec une ville, une petite carte du monde et trois donjons à explorer. Le développement du village se fait uniquement via un menu et permet de développer des boutiques d’armes, d’armures, d’objets ou d’accessoires. Le principe est en réalité assez simple : il suffit d’assigner un (ou plusieurs) villageois à la construction ou à l’amélioration d’une boutique. Suivant le travail demandé, cela prendra plus ou moins de temps (de quelques minutes à plusieurs heures), sachant que même lorsque la console est en veille, le temps continue de tourner pour vous. Bien entendu, plus il y a de villageois, plus la construction est rapide : si l’amélioration de la boutique d’armes prend 2 heures avec 1 habitant, elle prendra deux fois moins de temps avec 2 habitants assignés à cette tache. Dans la démo, le problème est qu’il faut rencontrer d’autres joueurs de Bravely Default via StreetPass pour augmenter sa population : autant dire que vous n’allez pas vous retrouver en cinq minutes avec les 20 habitants maximum auxquels la démo est limitée. Heureusement, on pourra toujours recruter un villageois dans la ville principale, sans compter que dans la version finale, il sera possible de recruter ses amis via internet. Il est intéressant de noter que l'avancée du village pourra être reprise dans le jeu définitif, et rien que pour ça, cette version de démonstration n’est pas une perte de temps. En ce qui concerne la partie « jeu » de la démo, elle nous met d’emblée dans le vif du sujet. C’est à peine si un dialogue est là pour lancer nos 4 héros dans l’aventure, et il ne faudra pas s’attendre ici à un quelconque scénario. En effet, c’est en réalisant des missions auprès des villageois ou du Premier Ministre qu’on fera progresser « l’histoire ». Ainsi, on devra ramener tel ou tel objet ou éliminer un monstre bien précis pour recevoir notre récompense. Trois « mid-boss » et deux véritables boss se dresseront en travers de notre chemin, ce qui amène la démo à une durée de vie d’une dizaine d’heures si on veut tout faire. On remarquera que le soft dispose d’un cycle jour/nuit, certains monstres ou certaines quêtes n’apparaissant que la nuit. A noter que le jeu propose trois niveaux de difficulté (Facile, Normal et Difficile) sachant que le mode Normal propose déjà un certain challenge, surtout au début : il y a donc de quoi satisfaire aussi bien les joueurs chevronnés que les débutants.
La démo nous permet essentiellement de faire connaissance avec le gameplay, basé sur un système de jobs. Au nombre de 9 ici (Freelancer, Knight, Black Mage, White Mage, Red Mage, Ninja, Performer, Valkyrie et Swordmaster), ils pourront être bien plus nombreux dans le jeu final (24 en tout si on en croit le nombre de cases vides). On peut donc assigner un job à chaque personnage, ce qui lui fait profiter de statistiques bien spécifiques, ainsi que d’une « Spécialité ». Par exemple, le Knight protégera automatiquement les alliés dont les HP sont bas. De plus, à chaque niveau de job atteint, on apprend soit un nouveau skill, soit une nouvelle compétence passive. Il est aussi possible d’équiper la commande d’un autre job, pour profiter des compétences déjà débloqués dans cet autre job. Par exemple, un Mage noir pourra équiper la commande de Magie blanche afin de pouvoir lancer certains sorts de soin. Bien entendu, plus son niveau en magie blanche est élevé, plus les sorts qu’il pourra lancer seront nombreux. Il est possible de changer de job à tout moment, ce qui rend le titre particulièrement addictif, même si le niveau des jobs est limité à 4 dans la démo.
En ce qui concerne les compétences passives, chaque personnage dispose de 4 emplacements, où on peut placer n’importe quelle compétence passive, tout job confondu, pour peu bien entendu qu’elle ait été apprise avec le job en question. Ainsi, une Valkyrie pourra s’équiper de deux lances (compétence de Chevalier) pour profiter d’une augmentation de puissance significative. Il faut noter que certaines compétences passives occupent 2 ou 3 espaces, il faudra donc bien choisir en fonction de ce qu’on veut obtenir : les possibilités sont nombreuses !
Cette version de démonstration de Bravely Default nous permet d’avoir un bon et long aperçu, surtout de son gameplay, mais aussi un peu de son ambiance, qui n’est pas sans rappeler la saga Final Fantasy à ses débuts … Le jeu devrait donc évoquer quelques souvenirs aux nostalgiques ayant décroché de la saga phare de Square depuis l’épisode 9, voire du 6, et se présenterait presque comme le successeur spirituel du 3 ou du 5. Reste à savoir si cela sera suffisant sur la longueur, mais cette démo vaut amplement le détour et mérite d’être essayée à plus d’un titre. Rédigé par Delldongo, le 16 novembre 2013
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