Preview de Kaku-san-sei Million Arthur | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Kaku-san-sei Million Arthur, ça vous dit quelque chose ? Certains connaissent certainement ce jeu sous le simple nom de « Million Arthur ». Pour les autres, il s'agit en fait d'un C-RPG (Card-RPG) gratuit, sorti à la base sous Android/Iphone. Mais ce jeu s'est également vu porter sur PS Vita (uniquement sur le store Japonais). Mais alors pourquoi vous parler de ce jeu à présent ? Tout simplement car une version anglaise va voir le jour, même s'il n'y a pas encore de date définitive. Au passage cela ne concerne que les versions mobiles, car de toute façon il aurait été étonnant de voir débarquer ce jeu gratuit sur le PSN Américain. Néanmoins, ce petit aperçu vous décidera peut-être à télécharger ce jeu lorsqu'il sera enfin disponible en anglais, car autant le dire tout de suite : il est très addictif !
Parlons vite fait du mode histoire, bien qu'il n'ait pas un grand intérêt puisqu'il est tout à fait possible de jouer très longtemps au jeu sans passer par le mode histoire. Vous êtes donc Arthur, et vous allez devenir le roi de l'île de Bretagne en retirant Excalibur à l'aide du magicien Merlin. Jusque là tout va bien, tout le monde connaît ça. Néanmoins, d'autres convoitent le trône ainsi que l'épée Excalibur. A vous donc de rassembler les plus puissantes cartes pour vous défaire de vos adversaires, et prouver que le roi, c'est vous ! Le jeu se divise donc en plusieurs chapitres, où vous aurez généralement des petites scènes, suivies de quelques combats. L'intérêt est surtout qu'on peut accumuler pas mal de bonus en terminant tout ça : que ce soient de grosses sommes d'argent, de l'expérience, ou d'autres points pour le cash shop. Le scénario en lui même est peut être-agréable à suivre, encore faut-il comprendre le japonais. Mais cela ne semble pas rebuter les millions de joueurs (qui ne comprennent pas le japonais pour autant), de s'amuser sur ce jeu. Au final, ne rien comprendre à l'histoire ne gâchera aucunement votre plaisir de jouer, sauf si vous préférez attendre la version anglaise.
Avant de parler des cartes et de voir comment se déroule les combats (bien qu'il n'y ait rien de compliqué), nous allons voir comment se compose le jeu. Depuis l'écran principal (la ville), vous pourrez accéder à la carte du monde. Sur cette dernière vous trouverez plusieurs endroits à explorer. Néanmoins, l'exploration est un bien grand mot, car une fois entré dans une zone, vous serez face à un artwork, et vous ne ferez qu'avancer jusqu'à avoir la barre à 100%. Cependant, vos pas seront limités. Et c'est là que prend tout le sens du jeu « gratuit ». Vous savez comment fonctionnent les jeux sur Facebook ? Généralement vous avez des points d'actions pour faire la moindre chose, et il vous faut généralement attendre, 2, 3 voire 5 minutes pour regagner un point d'action. Dans Million Arthur, c'est exactement le même principe. Soit vous attendez pour pouvoir à nouveau avancer, soit vous mettez la main au portefeuille pour acheter des potions via le cash shop. Mais au final c'est un jeu qui se laisse jouer par petite session au cours de la journée. Bien évidemment vous pourrez toujours augmenter vos points d'action maximum, cela en passant des niveaux. En passant des niveaux, en plus de pouvoir progresser dans le mode histoire, vous pourrez augmenter deux choses, les points d'action, pour tout ce qui concerne les déplacements dans les zones à explorer, et les BC ou « Battle Cost » qui serviront pour les combats. Mais nous y reviendrons un peu plus tard. Outre passer des niveaux, vous pouvez gagner des points bonus en complétant votre liste d'amis. Alors même si au début votre liste est un peu limitée, au fil de votre progression (toujours liée aux niveaux) votre liste pourra accueillir jusqu'à 30 amis maximum. Et il faut savoir qu'un ami est égal à 3 points bonus, en gros on peut avoir 90 points supplémentaires à répartir.
Bien évidemment, qui dit jeu vidéo avec des cartes, dit aussi collection. Et des cartes à avoir, il y en aura un sacré paquet ! Autant dire que si vous commenciez le jeu aujourd'hui, il vous serait impossible de tout avoir, pour la simple et bonne raison que vous aurez raté un bon nombre « d'event ».
D'ailleurs ces « events », parlons-en, puisqu'il faut aussi savoir qu'ils sont différents entre les versions mobiles et PS Vita. La « structure » des « events » ne change pas, généralement il y aura divers lieux à parcourir, et une fois arrivé au bout, on peut gagner un objet, une carte, ou affronter un boss qui nous donnera ensuite sa carte. Et il y a également des cartes rarissimes qu'on peut acquérir dans la boutique, via des coupons « gacha » que l'on peut obtenir gratuitement en complétant des zones des « events », ou en diverses récompenses. Mais à la base cela reste quand même des objets qu'il faut payer avec de l'argent réel.
Bon, il est temps de voir plus en détail comment sont composées les cartes, car cela reste l'élément majeur d'un C-RPG. Sur une carte, mis à part l'image qui l'illustre, vous y trouverez également des étoiles, un chiffre avec écrit « cost », son niveau, ainsi que ses montants d'HP et d'attaque.
Car oui, toutes les cartes ont un niveau différent, bien que cela se stabilise plus ou moins à partir des cartes « rare+ » qui pourront généralement monter jusqu'au niveau 40. Les « super rare » pourront toutes atteindre 50 et ainsi de suite. Néanmoins il est possible d'augmenter le niveau maximum, tout simplement en fusionnant deux mêmes cartes ensemble. Mais cela a également ses limites, car on ne peut pas non plus atteindre des niveaux comme 1000 (par exemple). Non, une carte pourra augmenter de 30 à 40 niveaux maximum, en fusionnant deux mêmes cartes 3 à 4 fois.
Il est enfin temps de parler des « Battle Cost ». C'est tout simple, le « cost » que vous pouvez voir sur chaque carte, est égal au coût nécessaire pour l'envoyer au combat. Si par exemple vous avez 50 BC, et que vous avez 3 cartes dans votre deck, avec un coût de 10 pour chacune d'entre elles, cela ne vous coûtera donc que 30 BC pour les envoyer au combat. Les BC, c'est comme les points d'actions, vous en dépensez un certains nombres pour un combat, ensuite il faut attendre que cela remonte (ou utiliser une potion). Inutile de préciser que plus une carte est puissante, plus il faudra de BC pour l'invoquer, et c'est pour cela qu'augmenter les BC lorsque vous passez de niveau est certainement le plus important. Il faudra donc bien gérer son deck, avec des cartes plus ou moins puissantes en fonction de vos BC maximum. Il est possible d'avoir 12 cartes dans son deck, néanmoins les cartes se répartissent par 3 dans 4 lignes. En résumé, lorsque vous serez dans un combat, la première ligne de cartes va attaquer, ensuite la seconde etc. pour revenir à la première ligne. Le combat s'achève évidemment si vous battez votre adversaire, ou si vous n'avez plus d'HP. Mais perdre ne signifie pas forcément avoir fait ça pour rien, puisque vous gagnerez quand même de l'expérience ainsi que de l'argent, plus ou moins en fonction des dégâts que vous aurez pu occasionner. Par ailleurs, avec le système d'amis, ces derniers pourront très bien continuer à affaiblir l'ennemi que vous avez entamé. Dans les combats aléatoires, vous avez 2 heures pour vaincre votre adversaire : le temps par exemple d'attendre que les BC remontent (1 BC par minute) afin de relancer un assaut. Cependant, les ennemis aléatoires sont généralement liés aux « event » et en tuer un lui fera augmenter son niveau à la prochaine rencontre. Bien évidemment, battre un ennemi vous fera gagner à chaque fois deux cartes, aussi banales soient-elles. Il arrive d'avoir quelques exceptions mais on regrette de gagner des cartes toujours aussi ridicules contre un ennemi de niveau 25 ou 50, alors qu'un niveau 1 donne exactement la même chose.
Malgré des explications peut-être un peu confuses sur le papier, Million Arthur se révèle être un jeu très simple où il est très facile de mémoriser les menus et ainsi de naviguer dans le jeu sans aucun problème. Le jeu ne manque pas de suivi, puisque les événements s'enchaînent les uns après les autres. Bien évidemment il faut être conscient que c'est un jeu gratuit à la base, et que si vous n'êtes pas patient et que vous voulez absolument récupérer les cartes les plus rares (et en plusieurs exemplaires) cela peut vite coûter très cher. Néanmoins le titre se laisse jouer par petites sessions dans la journée et on y prend tout autant de plaisir. Bien que cela puisse paraître également répétitif à force, rien n'empêche de s'arrêter et d'y revenir lors d'un événement où les cartes vous intéressent par exemple. En conclusion, essayez ce titre si vous avez un Iphone ou un Android, ou si vous disposez d'un compte japonais sur votre PS Vita. Vous risquez d'être conquis, et rien ne vous empêche d'attendre la future version tout en anglais. Rédigé par Deathyuya, le 5 janvier 2014
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