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Malheureusement pour l'auteur, sa notoriété n'était alors pas encore établie dans les autres pays d'Europe et du monde, et c'est suite à la sortie du jeu vidéo que les livres ont commencé à se faire connaître. Avec l'édition Milady illustrée par CD Projekt RED, le risque était que les livres et l'auteur à l'origine soient totalement relayés au second plan, ou bien que l'on penserait qu'ils sont adaptés des jeux vidéo, et non l'inverse. La réalité est que lorsque CD Projekt RED a approché Andrzej Sapkowski au début des années 2000, l'auteur ne croyait pas du tout en les jeux vidéo, et en aucun cas qu'ils pourraient dégager le moindre profit. En effet, le studio de développement avait proposé à l'auteur de lui offrir un pourcentage de ses bénéfices sur l'adaptation. Mais partant du principe qu'il n'y en aurait aucun, il a préféré exiger un paiement direct et en une seule fois, dès le départ. Et comme il le dit si bien dans cette interview, il l'a, par la suite, amèrement regretté. C'est donc d'un commun accord que CD Projekt RED a obtenu les droits pour utiliser la licence du Sorceleur, en proposant de nouvelles histoires pour les personnages de l'univers. Non, The Witcher n'allait pas adapter l'histoire des livres, mais bien en créer une originale, qui s'en inspire. Grâce à l'amnésie de Geralt de Riv dans The Witcher et The Witcher 2 : Assassins of Kings (paru en 2011, puis en 2012 dans une Enhanced Edition), il était plus simple de justifier les potentielles libertés scénaristiques adoptées. Mais The Witcher 3 : Wild Hunt (sorti en 2015) a changé la donne : Geralt avait retrouvé la mémoire et partait en quête de son passé.
C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il n'est pas si dérangeant que cela, pour un néophyte, de découvrir la saga de jeux vidéo en commençant par le troisième épisode. Les références sont nombreuses, mais pas indispensables à la compréhension générale. Plus encore, le travail de fond apporté par CD Projekt pour étoffer et rendre accessible le background a été tel qu'il est possible de se documenter sur de nombreux sujets, au sein même du jeu. Récompensé de très nombreuses fois dans le domaine du jeu vidéo (y compris dans notre sélection de 2016), il a bénéficié d'une édition Game of the Year (Jeu de l'Année), comprenant également tous les DLC et ses deux extensions : Hearts of Stone et Blood and Wine. En effet, The Witcher 3 : Wild Hunt, a bénéficié de deux extensions majeures, ainsi que des contenus téléchargeables gratuits (au nombre de 16) : costumes alternatifs, New Game+, etc. Pour les détails, retrouvez notre test (jeu de base et Hearts of Stone) sur cette page.
Un autre jeu a pu voir le jour suite à ce grand succès : Gwent : The Witcher Card Game (sur PC, puis sur PS4 et Xbox One, ces deux plateformes laissant finalement place à des versions mobiles), un "spin-off" gratuit reprenant le principe du jeu de carte (Gwynt en français) jouable au sein de The Witcher 3. Il s'agit donc ici d'un jeu à part entière permettant aux joueurs de s'affronter, en un contre un, dans des batailles stratégiques sous forme de jeu de carte. Le studio a d'ailleurs publié un recueil des illustrations du jeu dans L'art du jeu de cartes de The Witcher chez Panini Comics. Au sein de Gwent, une campagne solo était à l'origine prévue. Finalement, au vu de l'ampleur du projet, c'est un autre jeu à part entière qui voit le jour : Thronebreaker : The Witcher Tales, sur PC, PS4 et Xbox One (et Switch depuis janvier 2020). Il suit le récit de Meve, reine de Lyrie et de Rivie, au sein de la guerre contre le Nilfgaard. Les événements prennent place avant les jeux The Witcher, à la même époque que certains des livres de Sapkowski. Le système reprend les mécaniques du jeu de carte pour le déroulement des batailles, mais bénéficie d'une exploration et d'une progression libres, dans un univers 2D proche d'une bande-dessinée. Vous pouvez d'ailleurs découvrir notre test. En dehors de ceux-là, d'autres jeux existent également :
Bien que CD Projekt RED ait annoncé que The Witcher 3 : Wild Hunt (et ses extensions) sonnait la fin des aventures de Geralt de Riv, ils ont également précisé qu'ils n'abandonnaient pas l'univers du Sorceleur pour autant, cela signifiant peut-être qu'un autre projet serait en cours. Notez que des figurines à l'effigie des protagonistes de The Witcher 3 sont parues chez Dark Horse Comics. CD Projekt a même créé ses propres figurines, avec notamment des versions "samuraï" de Geralt et Ciri. Des versions Nendoroid ont également vu le jour chez Goodsmile, ainsi que des figurines Pop! (Geralt et Ciri). Fin 2018, l'auteur Andrzej Sapkowski aurait annoncé avoir trouvé une faille dans l'accord à l'origine du partenariat avec CD Projekt RED, ne leur donnant droit qu'au développement d'un seul jeu. Il aurait alors contacté le studio, accompagné de ses avocats, afin de réclamer plusieurs millions d'euros au studio. CD Projekt ne souhaitant pas dégrader la qualité de leurs relation, ils ont cherché à trouver un terrain d'entente, qui aurait été finalement trouvé en fin d'année dernière, renforçant ainsi leur partenariat et relation. Cela pourrait donc sembler prometteur pour l'avenir de la saga, mais seul l'avenir nous le confirmera (ou non).
Quelques chiffres : Sur une autre note, sachez qu'une école de Sorceleurs, basée sur les livres et les jeux, a ouvert en Pologne. Vous trouverez plus d'informations sur le site officiel ou sur twitter. Mise à jour du 24 octobre 2020 :CD Projekt Red a annoncé The Witcher : Monster Slayer, un jeu mobile de chasse aux monstres en réalité augmentée (RA), similaire dans son fonctionnement à Pokémon Go. ← 2. Le Sorceleur en France ... 4. La série : Le renouveau →Retour | ||||||||||||
Si vous l'effrayez suffisamment, je suis sûre qu'il ne reviendra pas ! Votre braguette est ouve..., Beauté de guilde, Monster Hunter 3
